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Un film qui se voudrait savant sur l'architecture.
Oui, les images sont belles, la caméra prends son temps pour capter les formes, les couleurs, les matériaux, les détails.

Les explications sur la rivalité des deux architectes de la Renaissance italienne, Borromini le fantasque et Bernini le conformiste sont sans doute vraies mais sans grand intérêt car, à dire vrai, ce qui nous est montré est moins de l'architecture sacrée que de la sculpture monumentale au service des puissants seigneurs de l'Église.

A ce pensum vient se greffer une bien ennuyeuse description du personnage (un architecte qui conçoit un hôpital sans fenêtre pour accoutumer les patients à la mort, c'est dire le génie du bonhomme).

Bref, à la fin du film, on attend encore le moment d'aborder le sujet majeur du film, la Sapience.

En fait, le mec s'est trompé d'époque. A la Renaissance, cette fameuse Sapience avait déjà été engloutie avec le Moyen-Age et avec ses bâtisseurs alchimistes.

Il ne restait plus que ce qui nous est montré dans ce film : une profusion désordonnée de symbôles enchevêtrés, érigés à une échelle gigantesque, n'ayant plus pour seule fonction que celle d'impressionner le visiteur et lui faire sentir à la fois sa petitesse et la puissance de l'argent devenu Dieu et Roi.

 

 

 

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